




Fils d’un représentant de commerce originaire des Hautes-Pyrénées. Henri Vergé-Sarrat naît le. Il est un voyageur que, par le nombre de ses villégiatures, Gérald Schurr qualifie d. « il sut à merveille traduire l’atmosphère fine et légère de l’ Île-de-France. La sérénité de sa campagne; la profondeur des ciels de Bretagne. La puissance de sa mer. Avide de couleurs et de paysages, il alla chercher de nouvelles sensations au cours de plusieurs séjours à l’étranger: en Égypte. Se retrouvant chaque année dans son refuge de Château-Landon ». De fait, ses grands voyages nous sont détaillés. En 1923, il passe six mois à Gafsa. En 1924, quatre mois à Marrakech. En 1927, quatre mois à Biskra. En 1929, une bourse du gouvernement égyptien lui permet d’aller travailler à Assouan. D’où il rapporte des peintures et aquarelles auxquelles. « les souvenirs du cubisme donnent de la solidité ». Et qui sont exposées au Caire en 1930. C’est ainsi qu’au Salon de la Société des peintres-graveurs indépendants, s’il expose principalement des paysages français ses thèmes de prédilection seront finalement la Seine-et-Marne. Où il réside, Collioure. Qu’il fréquente, selon le Musée d’art moderne le la ville, à compter de 1917. Mais aussi des scènes plus intimistes à Tournay. Où il conservera des habitudes estivales, il y montre également en 1926 et 1928 des vues du Maroc. La critique d’alors, à l’instar de Claude Roger-Marx, apprécie. « le soin formel accordé par l’artiste à ses estampes orientales ». « Sans conteste, observe Claude Roger-Marx, la vision de Vergé-Sarrat a bénéficié des richesses que lui apporte ce qu’on nomme arbitrairement l’ Orient. Le format de ses estampes grandit; elles s’animent d’une figure pittoresque ». Céline de Potter évalue qu. « Henri Vergé-Sarrat ne vendit pas moins de 64 – dont 49 durant l’entre-deux-guerres – peintures et gravures à l’état français et 19 peintures et gravures encore – dont 5 durant l’entre-deux-guerres – à la ville de Paris, chiffres qui en font l’un des artistes les plus achetés par des fonds publics français durant la période, toutes nationalités confondues ». Durant la Seconde Guerre mondiale. Il travaille en service auxiliaire aux Usines Schneider. Sociétaire du Salon d’automne. Membre de la Société des peintres-graveurs français. Il réside alternativement au 72, Rue Damrémont. Avec son épouse Rolande Déchorain. Elle aussi artiste peintre. Henri Vergé-Sarrat est mort le. En son domicile, rue Damrémont dans le 18. Et, est inhumé au Cimetière parisien de Pantin. Henri Vergé-Sarrat était apprécié par ses pairs : Jules Pascin. « il était celui des peintres qui comprenait le mieux la France ». Tandis que Jacques Villon. Voyait en lui un des plus grands graveurs français. Le citait parmi ses grands amis. Tandis que Michel Ciry. Évoque dans son Journal (Éditions Plon) ses rencontres avec. A son décès en 1966, qui fut suivi en 1967 d’un hommage particulier du Salon d’automne. André Dunoyer de Segonzac. « J’aimais l’homme et j’admirais son ouvre. C’est un artiste de grande classe qui disparaît. Son ouvre est pure et vraie, son art est élevé. Il avait un sens profond de la vie ». Cet item est dans la catégorie « Art, antiquités\Art du XXe, contemporain\Dessins, lavis ». Le vendeur est « trazbon » et est localisé dans ce pays: FR. Cet article peut être expédié au pays suivant: France.
- Authenticité: Original
- Type: Dessin
- Matériau: Aquarelle
- Style: 1927
- Genre: réalisme
- Caractéristiques: daté, localisé, Signé
- Thème: Nature morte
